Rencontre au sommet à Bellaquin
introduction
Avant l'arrivée des nobles
L'arrivée des nobles
Le conseil de mages
Les embrouilles des nobles
Les envoyés du légat du pape

Calendrier
ébut Juin 1212

Bellaquin montre de quoi elle est capable, et qu'elle à besoin de l'Amarante
Troubadours, chantez l'amour que nous avons pour nos amis les nobles, et la victoire qui sera la leur

Introduction

En ce début de juin, Ronan Bellier arrive à l'alliance de l'Amarante, porteur d'un message de Tolomae. Ce servant semble cultivé et apprécie la poésie et la musique, il dit s'occuper de vente dans les villages avoisinant bellaquin et servir parfois de messager. Il annonce que la maga Tolomae invite les mages de l'Amarante à venir à Bellaquin pour une petite réunion. Il précise avant de partir que la maga Tolomae en présence de mortels nobles doit être appelée le seigneur Tolomae de Bellaquin (misogynie oblige !).
Il transmet un message cacheté de Tolomae.

Les mages Noxious, Fusurus et Icelus décident de se rendre immédiatement à Bellaquin accompagnés de Raphaël de Martin, attiré par le renom musical de Bellaquin et de Marcel qui ne veut pas laisser partir les mages tous seul.
Un message est laissé pour Audius qui s'est absenté quelques jours (pour une histoire de féérie semble-t-il !).

En rentrant de chez les féeries ("C'est trop compliqué les féeries !!") le mage Audius croise le mage Perniciel de Lariandre venu apporter fièrement le prototype de l'outil de communication sur lequel bossait son alliance et destiné à mettre en contact étroit les membres de l'alliance des alliances. C'est une couronne avec des runes stylisant deux oreilles et une bouche ainsi qu'un arbre féerique (c'est un fort lien mystique avec Lariandre). Est joint avec le rituel qui doit permettre aux autres que le porteurs d'assister à la mystico-conférence !
Il est prévu que Lariandre se préparera chaque midi à assurer une transmission. Un pigeon et pour cela envoyé à Lariandre alors que Perniciel en profite pour discuter avec les mages du Blanc Maisnil installé à L'amarante.

Le voyage se déroule presque sans histoire jusqu'à Bellaquin, la troupe pénètre dans le fief de Trencavel sous la domination de Simon de Montfort. Une petite halte est faite à Carcassonne où la troupe à l'occasion d'assister à un procès ecclésiastique.
Finalement, ils arrivent à Bellaquin ou Audius les rejoindra quelques temps plus tard (l'après midi du troisième jour).

Avant l'arrivée des nobles

Arrivés le soir à Bellaquin, la troupe est accueillie par Bellaquin. Marcel et (?) sont mis à l'écart avec les mercenaires, alors que les autres peuvent goûter les plaisir raffinés et musicaux de l'endroit (La parma ne marche pas pour se protéger des effets de sorts jouant sur sens !!).
Les mages (et Ener) mange avec Tolomae et Artephius. Briradius arrive dans la soirée, accompagné de Maestritus. Il le désigne comme quaesitor de la réunion qui en officialisera les décisions pour pouvoir avoir plus de poids dans un futur (mais probable) affrontement hermétique (tribunal 1214 au plus tard). Tolomae n'a pas l'air ravie.
Pendant ce temps Raphaël de Martin fait la connaissance de musiciens et plus précisément les musiciens/compagnons/troubadours (Jehan le poète, l'acrobate des rimes courtoises). Une fête doit se préparer pour le lendemain.

Le lendemain, avant la fête, Tolomae amène les mages de l'Amarante dans une salle ou se trouve une tapisserie qui se trouve être un des trésors magiques de Bellaquin et Quaertus le mystique Criamon de Bellaquin. Celui ci leur déchiffre le message de la tapisserie qui se recompose et se tisse en même temps que l'histoire de la région.
Il trace la lutte que mène le comte de Toulouse contre Simon de Montfort dans l'Agennais, celle du comte de Foix contre Guy de Montfort ainsi que l'occupation de Pierre II d'Aragon en Espagne.
La fête à lieu ou les événements les plus importants sont musicaux (Les compagnons chanteurs, Musiciens et bien entendu Troubadour).

L'arrivée des nobles

Le matin du troisième jour arrive le comte de Toulouse, lui-même. Sa troupe arrive en deux fois (pour ne pas se faire repérer en plein pays Trencavel !!).
Le comte arrive tout d'abord, accompagné du mage Testil très à l'aise dans ce genre de milieu mondain. Les conseillers Maître Robert, espèce de précepteur et notable de Toulouse, le seigneur de Piedmonts, le seigneur Henri de Clairval, et le seigneur Thoral l'accompagnent. Le reste de sa troupe (bouffon, musiciens et autres personnes douées à bien parler) arrivent plus tard.
Le comte est évidemment très bien accueilli et rend grâce à "ses amis d'art et de magie".

Le comte de Foix arrive lui dans l'après midi, accompagné du mage Henri le Barre, apparemment suffisamment fin diplomate pour décider le comte à venir. L'accompagnent également son cousin Bernard de Foix, plus fin et plus pondéré, le jeune Gérard de Blanc-Raisneau neveu du comte de Comminges et le seigneur Sylvain de Rouge-forêt. Leur entrée et non moins remarquée mais plus sobre.
Alors qu'on lui signale la présence de la seigneurie d'Amarante (ne pas rire SVP), le comte de Foix leur fait une remarque concernant le baron d'Uverre et ses bizarres discours sur de la ... magie !!

Le mage Audius arrive ensuite et va s'entretenir (assez rudement) avec Tolomae qui lui précise la position de Bellaquin par rapport aux nobles : passer pour d'inoffensifs magiciens et éviter toute démonstration de magie efficace.

Fusurus va s'entretenir avec son pater qui lui parle de Reconquista et la relation d'aide qui avait été proclamée avec l'église ainsi que d'autres subtilités flambeaux.

Le comte de Foix convoque la seigneurie d'Amarante, leur parle de son peu d'intérêt pour les discours stériles qui peuvent avoir lieux dans ce genre de réunion et des ses problèmes militaires avec Guy qui brûle ses châteaux et les récoltes de ses gens. Un début de proposition d'aide militaire est esquissé.

Une fête est prévue pour le lendemain avec les nobles et la réunion de mages prévue pour le lendemain est repoussée à midi pour permettre de lancer la communication avec Lariandre. (Tolomae n'est guère heureuse mais obtient le soutient de l'Amarante pour tempérer Briradius).

Le conseil de mages

Le lendemain (jour 4) à 11 heures, le mage Audius commence à lancer le rituel (Mu Im Men magnitude 4). Alors que le lancement se termine, la maga Tolomae fait une annonce pour le moins bizarre sous le regard satisfait de Briradius. Le conseil ici présent est un conseil d'alliance sur les relations entre mages et nobles ou tous les invités, concernés par le sujet, on droit de vote. De cette manière le quaesitor Maestritus peut valider les décisions prises, au niveau de l'alliance mais impliquant l'ensemble des mages présent.
Briradius fait un laïus sur les Flambeaux, force armée de l'ordre.

Le rituel est lancé, Julian de Lariandre apparaît dans une salle devenue toute violette avec Audius qui arrive à gérer l'apparition du siège jaune de Julian en transformant les chaises elles aussi en pierres jaunes. Le prototype a des influences féeriques certaines ...
La réunion commence vraiment.

Briradius parle de gagner une position de force pour pouvoir se faire respecter. En n'excluant pas de forcer les nobles à purger quelques cathares pour que l'église (les forces armèes qu'elle envoie puisse ne plus avoir d'arguement pour venir s'incruster de trop et préfère aller voir en Espagne si les flambeaux y sont (ils y sont et en nombre !!).

C'est stratégiquement intéressant, mais pas du goût de tout le monde (Aznar : protéger petites alliances ...).
Tolomae envisagerait plutôt une alliance intimes avec les nobles pour reformer un nouvel ordre dans le Languedoc.
Briradius avait repris la parole et s'apprêtait à parler d'intervention quand Fusurus le coupe. Il essaie de concilier tout le monde sur la possibilité de détourner des forces opposantes sur la reconquista (à préciser je me rappelle plus du détail).
La reconquista à d'ailleurs l'air d'être un beau bordel qui déchire le tribunal Ibérique depuis déjà un moment.
Les forces flambeaux doivent se tenir prêtes et une alliance avec les nobles semble importante au moins à cours terme pour se donner les moyens d'agir.

En plein milieu de la discussion, Maestritus s'arrête de parler et regarde un étrange tourbillon venu d'un jeune mage de Bellaquin, Paritage, resté en arrière (la pièce est toujours violet psyché). Le tourbillon se rue sur Audius le déconcentrant dans son maintient du rituel et disparaît. Le mage Paritage s'effondre. Audius dit avoir résisté à une attaque mentale. La réunion prend fin aussitôt.
Le mage Noxious, devant aller chercher une affaire ne revient pas. S'inquiétant, les autres mages le rejoignent à l'extérieur de l'alliance : il dit avoir ressenti quelque chose qui l'appelait et vouloir vérifier.
La petite troupe arrive devant une petite caverne ou un corps est étendu et à son coté une boule bleutée. Alors que Noxious se rapproche le corps se relève et averti les autres mages que Noxious est l'imposteur. Résistant à un coup de poing d'Audius, Noxious prend la parole (qui n'est pas celle de Noxious) et proclame qu'il n'est pas leur ennemis, qu'il ne faisait qu'assister à la réunion et que leurs chemins (à lui et à eux) se recroiseront. Pendant ce temps, le corps saisi la boule et disparaît.

Finalement l'esprit de Paritage se retrouve dans le corps de Noxious. Apparemment l'esprit du visiteur a emprunté le corps de Paritage qui s'est retrouvé coincé dans le corps immobilisé. Le rituel imagonem ayant révélé sa présence, le visiteur à essayé de sauter dans le corps d'Audius. Fumble aidant (et parme Audius) ca à foiré donc il s'est rabattu sur Noxious. L'esprit de Noxious s'est donc retrouvé dans le corps de Paritage. Visiteur-esprit dans Noxious-corps en arrivant dans la caverne a réintégré son corps et à parlé au travers de celui de Noxious avant de s'en retourner au foyer.
Finnalement un mage de Bellaquin redonne les corps respectifs à Paritage et Noxious. Tout semble s'être calmé, mais il n'y a que peu d'indice sur l'identité du visiteur, dont le corps devait être imagoné.

L'après midi est bien avancé, et il faut encore aller discuter avec les nobles.

Les embrouilles des nobles

Des discussions sont entamées entre Bellaquin et Toulouse d'un coté, et entre l'Amarante et Foix de l'autre. L'Amarante accepte d'envoyer une troupe d'action dans les 3 semaines pour organiser sur place les raids dont elle a la spécialité. Roger Raymond de Foix n'est pas regardant sur le moyen, dans les temps qui courent le résultat prime.

Arrive l'heure de la fête. Celle ci bat son plein, (Testil pousse même la chansonnette d'une manière pas que naturelle, quand un des conseillé du comte de Toulouse,Henri de Clairval, est retrouvé mort une dague dans la poitrine. L'ambiance se fait tout de suite plus tendue alors que les mages de Bellaquin calment, regroupe les gens et surveillent que personnes ne s'enfuit.
Noxious par la pratique spontanée de son art obtient l'image du ravisseur. Celui ci rapidement identifié et isolé avec l'aide de Tolomae et d'autre mages est cuisiné.

Celui ci, Hervé de Brianceau, invité de Bellaquin ne dépendant ni de Foix ni de Toulouse, ayant défendu le comte de Trencavel, puis ayant aidé le comte de Toulouse en rentrant dans la résistance, s'est senti lâché par ce dernier quant il a perdu son châteaux sans recevoir aucune aide. Il a haï le mort ancien seigneur de Trencavel lui aussi, pour avoir été lécher les bottes au comte de Toulouse pour pouvoir récupérer une terre. Il ne semble pas avoir été directement manipulé par personne.
La situation est délicate car on murmure déjà que le comte de Foix serait mêlé à l'embrouille. En effet celui ci est un peu énervé par Toulouse qui à réquisitionné le comte de Comminges pour aller défendre l'Agenais alors qu'il aurait eu besoin de son allié de toujours pour l'aider à défendre le comté de Foix.

Finalement une solution est trouvée dans une justice rendue par le comte de Toulouse et sur la dénonciation d'une manipulation venue d'Arnaud Amaury, un des chefs de la croisade et évêque de Narbonne que personne n'aime (C'est lui qui n'a pas dit "tuez les tous, dieu reconnaîtra les siens" à Béziers, mais il aurait pu ..., voir Lampion pour plus d'info).

Finalement on coupe la tête au pauvre bougre mentemisé qui avoue tout ce qu'on lui demande de cracher sur Arnaud Amaury. Il faut toujours des victimes innocentes, quoique pas si innocente que ca car il a tué (qui il ne fallait pas, au moment il ne fallait pas).

Une rencontre un peu tendue, mais conciliée par Tolomae et les amarantiens a lieu entre Foix et Toulouse qui s'accorde sur le principe de combattre de concert pour profiter des forces séparées de Simon et accepte l'aide de leur amis d'art ..., notamment pour pouvoir communiquer rapidement et synchroniser leurs actions.

Les envoyés du légat du pape

Des troubles fêtes se font annoncer sous la forme de messager du désormais célèbre évêque de Narbonne, Arnaud Amaury, accompagné d'hommes d'armes de Simon de Montfort. Les alliés venteux d'Icelus prennent plaisir à lui relater la discussion tendue qui à lieux devant la porte de l'alliance alors que tous les nobles en terre ennemies retiennent leur souffle.
Les envoyés du légat veulent toucher les taxes que leur donne Tolomae, veulent rentrer dans l'alliance suspectant la présence de gens qui ne devraient pas s'y trouver (hérétique ou ennemis) et veulent que Bellaquin participent à l'effort de guerre contre les nobles du Sud. Bellaquin refuse sur les deux dernier points (heureusement). En usant de toute sa diplomatie, de toute sa magie et de toute ses relations. Il lui faut invoquer la protection du roi de France avec qui le pape ne voudrait quand même pas se fâcher !! L'argument porte apparemment, car Tolomae arrive à faire repartir les croisés.

Les nobles s'en vont sans vouloir trop s'attarder, puis les mages font de même. Bellaquin doit continuer sa collaboration étroite avec Toulouse et doit se servir de ses troubadours pour rassembler les nobles. De leur coté l'Amarante à pris en engagement militaire à courte échéance avec le comte de Foix pour défendre ses terres.

C'est une victoire pour l'Amarante qui a été présente lors des décisions importantes et qui a permis le dialogue improbable entre Flambeaux et Jerbiton, mais que le chemin est dur et douloureux.

Qu'adviendra t il du Languedoc ?